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Voyage en Scandinavie 2017
17 juillet 2017

09 - 10 - 11 juillet 2017

09 juillet 2017

FREI

Température dans le camping-car 17°. Ressenti frais et humide compte tenu de la journée pluvieuse d’hier. Un petit coup de chauffage pour assainir et ce sera parfait. Dehors 17°. Eclaircies, ciel gris nuageux avec quelques gouttes de pluie qui s’arrêtent très vite.

Aujourd’hui au programme KRISTIANSUND que nous ne ferons que traverser pour rejoindre la route de l’Atlantique ou l’ATLANTERHAVSVEIEN.

Avant le départ, une petite promenade avec Eden. Il fait très lourd mais le ciel reste très chargé. Au retour, nous en profitons pour passer voir l’église avec une vue sur les montagnes et le fjord. Nous sommes dimanche et bien malgré tout elle reste fermée.

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C’est parti ! Nous sommes à 17km de KRISTIANSUND. Une fois sur place, nous traversons la ville sans nous arrêter. Nous ne sommes pas inspirés. De toute façon, elle n’était pas au planning des visites. Nous repérons la R64 qui doit nous mener sur le bord de côte.

La route touristique R64 commence par un tunnel de 5,7 km avec une pente à 10% sur 3km puis la même chose dans le sens de la montée. Nous sommes passés sous le RAMNFJORDEN et qui nous permet de rejoindre l’ÎLE D’AVEROYA. A la sortie, péage 138NOK pour 20mn de traversée.

A la sortie du tunnel, une fois sur l’ÎLE D’AVEROYA, nous marquons un petit arrêt devant cette quantité d’îlots qui se dispersent à l’horizon. Gérard râle. Pas beaucoup de soleil, pas assez de luminosité, pas assez de ci, de là. Il finit tout de même par prendre des photos.

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Nous sommes sur la ROUTE DE L’ATLANTIQUE. C’est une route classée touristique et elle mérite bien son nom. 8 ponts se tortillent comme des serpents de mer entre les 17 îlots qu’ils relient. Elle va de l’ÎLE D’AVEROYA à VEVANG. A peine 8 KM pendant lesquels la route épouse la côte et on a l’impression de conduire sur la mer. C’est absolument magnifique et tellement ressemblant à notre Bretagne.

Nous longeons la côte ne nous lassant pas d’admirer. Nouvel arrêt au site de MINNESMERKE où je pensais que nous aurions une jolie vue. Raté ! J’ai le droit de me tromper. Gérard prend tout de même quelques photos. En fait, nous arrivons sur un promontoire d’où nous apercevons plusieurs villages de pêcheurs et de ponts.

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Le panneau explique que ce sont des villages de pêcheurs de morue qui étaient tous isolés avant la mise en place de tous ces ponts. Le semblant de mémorial est à l’attention de tous ces pêcheurs et de leur travail.

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Nous repartons reprendre notre R64. En route petit arrêt sur une aire de service qui nous est signalée. Nous faisons le plein d’eau et les vidanges. Sur le panneau des « MERCI » avec la ville et le pays d’origine. Je rajoute le nôtre.

Nous repartons pour à peine 2km. Une bifurcation et là un superbe paysage d’îlots rocheux s’offre à nous. Nous sommes à KARVÄG.

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De pont en pont nous sautons d’îlot en îlot. Nouvel arrêt à BRUKSKUNST où de chaque côté de la route s’étale un paysage d’îlots tachés de lichen jaune, blanc.

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La vue est magnifique. Nous prenons le temps de faire une petite balade sur les rochers pour admirer de plus prés. De petits ports sont accrochés aux rochers. Un peu plus de soleil et ce serait super.

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Au loin, nous apercevons un ouvrage absolument magnifique. Un pont dont la première partie que nous voyons nous donne l’impression que la route s’arrête en haut et que de l’autre côté c’est le précipice.

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Magistral ouvrage !! Tout ça pour rendre tous ces îlots accessibles.

Nous empruntons le pont. Fabuleux comme impression. Je prends quelques photos de la descente avec mon téléphone.

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Nous nous garons quelques instants pour observer la descente des véhicules.

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Nous arrivons sur le site des marais d’ELDHUSOYA. Le site a été aménagé avec des passerelles en bois qui surplombe une zone humide qui permet d’observer la végétation. Nous passerons notre chemin tant le monde est important. Les passerelles nous apparaissent comme un boulevard le jour des soldes.

Nous poursuivons notre route qui serpente toujours la côte sans jamais la quitter. La pluie vient de nous rattraper. Il fallait s’y attendre.

Nous en profitons pour faire notre pause déjeuner sur une aire de pique-nique qui nous offre une jolie vue sur des skerries colorés par les maisons.

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Gérard décide de faire quelques photos histoire de s’inspirer pour son futur jardin. Le projet fait son chemin dans sa tête. Mais non Gérard ! D’abord il nous faut finir les finitions intérieures.

Notre pause épuisée, c’est reparti ! Nous n’avançons pas ! Mais le paysage est tellement beau qu’il demande à être admiré.

Toujours par la route touristique, nous prenons la direction de BUD avec un nouvel arrêt qui là sera une vraie attrape couillonne. On nous le vend pour un promontoire qui s’avance sur la mer avec une vue à 360° et ça se termine par un petit rocher aménagé en plate-forme, au ras de la mer avec une paroi vitrée de sécurité à hauteur de taille. On s’est mouillé pour rien.

Cette fois c’est dit, plus d’arrêt jusqu’à BUD, petit village de pêcheurs. La côte est escarpée et rocheuse. Même sous le ciel gris c’est joli.

19h15 nous arrivons sur BUD petit village de pêcheurs blotti autour de son port. A l’entrée du village, nous trouvons la bifurcation qui nous intéresse, celle de DRAAGEN un petit lieu-dit de l’autre côté de BUD.

Nous entrons dans DRAAGEN pour essayer de trouver notre nuitée mais c’est difficile. Tous les chemins mènent à des habitations privées ou ne sont pas praticables pour nous.

Nous trouverons ce qu’il nous faut à l’entrée de DRAAGEN, une petite aire de pique-nique qui se situe juste avant la digue avec une merveilleuse vue à 360°. Nous décidons de nous poser là. Le soleil a décidé de s’inviter comme tous les soirs et du coup c’est juste trop beau.

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Gérard prend le temps des photos car de l’autre côté sur un petit îlot un héron nous fait de l’œil.

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Une fois installée, je prends mon téléphone et j’appelle le FUMOIR DRAAGEN afin de prendre RDV pour une visite le lendemain. J’ai le patron au téléphone, il me fixe 10h30. Parfait.

C’est le moment de faire notre balade du soir avec Eden avant de nous poser pour la soirée. Nous partons à la découverte de DRAAGEN sous le soleil.

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Nous sommes à un petit quart d’heure du lieu-dit. La visite nous permet de repérer le fumoir qui est à l’entrée du village. Nous poursuivons notre promenade et nous repérons un autre fumoir. Nous en déduisons que c’est une annexe.

Il est temps de rentrer car le ciel se couvre à nouveau. Nous arrivons juste à temps au camping-car. Pendant que nous finissons de nous installer, je vois passer une petit animal sur quatre pattes. Un petit chevreuil qui trottine le long de la route et qui vient de passer devant le camping-car. Le temps de réagir, de trouver l’appareil et que Gérard sorte. Il est loin. Le soleil est revenu, je scrute les alentours et dans le soleil, je le vois passer de l’autre côté de la colline.

Une partie de la soirée se passe sous un déluge. Puis calme complet et le soleil décide de se faire plaisir de l’autre côté de la colline et très certainement sur l’eau. Mais les couleurs sont belles.

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Nous repensons à notre petit chevreuil. En rigolant, Gérard me dit qu’il est allé visiter quelqu’un et qu’il va revenir. Et bien c'est ce qui s’est passé. Dans la soirée, nous l’avons vu repasser, toujours trottinant le long de la route. Gérard a réussi à le prendre en photo mais toujours pareil. Nous ne nous attendions pas à le voir revenir. Du coup il est déjà un peu loin et il fait un peu sombre.

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10 juillet 2017

Ce matin 17° dans notre camping-car. Dehors 14°, soleil, ciel bleu avec quelques nuages gris. La pluie d’hier a cessé. Espérons que ça tiendra la journée. Par contre un petit vent vient de se lever.

Au programme, visite du fumoir de poisson. Espérons que ce ne sera pas trop compliqué à comprendre. Nous verrons bien. Au téléphone, hier au soir, le patron avait l’air très gentil.

9h45 c’est parti pour la visite. Nous laissons le camping-car sous la garde d’Eden et nous partons à pieds vers DRAAGEN. 10h, nous sommes devant la boutique. Peu d’animation. Un peu septiques, nous entrons. La boutique nous paraît spartiate et pas très engageante. Un monsieur sort de l’arrière-boutique. Il ne parle pas un mot d’anglais. Je lui explique, malgré tout, que nous sommes Français, que nous souhaitons visiter l’entreprise et acheter des produits. Il bougonne et nous balance sur le comptoir un paquet de saumon. Avec Gérard, nous nous regardons surpris. Il continue à bougonner. J’essaie de lui expliquer que je voudrai quelqu’un qui parler anglais. Il appelle quelqu’un. Une dame se présente, qui parle peu anglais. Ça se complique. Je lui explique que nous souhaitons visiter et voir comment on fume le poisson. Elle me répond que c’est impossible. Que c’est un secret. Je lui dis que nous allons réfléchir pour le saumon.

Dehors, avec Gérard, nous ne comprenons plus rien. Ce n’est pas le même patron que j’ai eu au téléphone. Nous décidons de monter plus haut voir l’autre entrepôt qui portait le nom de DRAGEN SMOKHOUSE. Nous nous dépêchons. Quel accueil !

Au bout du chemin, une petite entreprise qui est installée sur un ponton suspendu au-dessus du fjord. Dès notre arrivée, l’accueil du patron est chaleureux. Il est ravi que nous nous intéressions à ses produits. Il nous fait faire le tour de l’exploitation tout en nous expliquant.

PETTER AUNE, le patron en avait assez de la qualité médiocre des produits industriels. Il a créé cette exploitation où le saumon frais du port d’AUKRA est fumé avec du bois local pur et des herbes aromatiques. Il fait également de la truite de mer. L’exploitation compte 3 personnes. Lui et 2 ouvriers.

Lorsqu’ils reçoivent les produits, ils les préparent, les vident, les nettoient, lèvent les filets, les salent et les passent au fumoir pendant 10 jrs.

Les fumoirs sont de gros centenaires étanches dans lesquels les poissons sont suspendus au-dessus de bacs où se consument très doucement une mélange bois local et d’herbes aromatiques et branchages sauvages de la lande.

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Les pêcheurs particuliers lui apportent leurs prises de saumon de rivière pour que PETTER AUNE fasse la fumaison.

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Une fois prêt à la vente, les poissons sont débités, mis sous vides sur place et pesés. Le produit peut se conserver ainsi 2 mois au frigo.

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La production est vendue aux particuliers de passage, sur les marchés, aux restaurants.

La visite terminée, nous avons droit à une petite dégustation de truite de mer et de saumon frais. Ça fond en bouche.

Nous faisons quelques achats pour notre consommation personnelle. 3 morceaux de saumon fumé et un de truite fumée. Nous redescendons au camping-car en passant devant la première boutique. Nous nous disons, heureusement que nous avions repéré la seconde.

 En route nous décidons d’y retourner et de compléter nos achats. Cette fois c’est avec le camping-car que nous y retournons. Il y a de la place en haut du chemin pour stationner. Je m’y colle toute seule et c’est l’un des ouvriers qui me sert. C’est directement dans le fumoir qu’il va me choisir 3 beaux morceaux et qu’il pèse et emballe sous mes yeux.

Je rejoins Gérard et c’est le départ de BUD.

Nous reprenons la route touristique avec un nouvel arrêt à 5km d’ELNESVÄGEN. Là, nous voulons visiter l’EGLISE DES TROLLS ou la « TROLLKIRKA ». C’est une petite randonnée qui mène à une grotte de 70m de long avec une cascade qui se déverse dans une cuvette de marbre banc creusée dans la montagne.

Depuis ce matin, il fait relativement beau. Un peu de nuages mais le soleil domine. Nous nous garons sur le parking du départ de la randonnée. Il y a déjà pas mal de voitures. Gérard a du mal à trouver une petite place pour son camping-car.

12h30 nous voilà partis. Nous ne prenons que nos blousons au cas où ?? Nous suivons le parcours fléché qui contourne des champs.

Puis 1ére bifurcation, 1ére gadoue à enjamber. Mais bon, pour l’instant ce n’est pas bien méchant. Nous avons toujours les pieds au sec.

Le sentier se poursuit ainsi mi-gadoue, mi-sec avec des pierres en guise de passage. Nous longeons quelques instants un petit torrent.

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Plus loin nous trouvons un petit pont que nous enjambons pour traverser le torrent.

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Le sentier se poursuit et quelques mètres plus loin, le parcours se complique. Nous trouvons le chemin barré par de l’eau. Si nous voulons continuer, il nous faut sauter de pierre en pierre ou longer les bords boueux de l’étendue d’eau en essayant de ne pas glisser. Mission remplie. Nous sommes passés et toujours secs.

Le sentier s’enfonce à couvert dans les sous-bois.

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Le petit sentier de prairie se transforme en lit de torrent. D’ailleurs il est humide et un mince filet d’eau court par endroit. Il est temps de remonter le pantalon si je ne veux finir tremper.

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Le sentier est abrupt et pentu. Une pente qui monte très rapidement et continuellement.

Finalement, nous débouchons dans une forêt de sapins. Le sentier se poursuit dans le lit du torrent et se complique un peu.

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La pente s’accentue. Le sentier est encombré de pierre, de roches qu’il faut éviter, contourner ou enjamber. Il faut une vigilance de tous les instants car le sol est glissant par endroit et des racines de sapins entravent notre marche.

Il fait super chaud. Le sentier est magnifique. Nous rencontrons un jeune couple qui descend. Il nous indique qu’il nous reste environ 25mn de grimpette. C’est bon ! Nous tenons le bon bout. Il faut dire que depuis un moment le fléchage est totalement absent.

Quelques mètres plus haut, nous faisons une petite halte sur un banc et nous prenons le temps d’admirer le panorama qui s’offre à nous sur la vallée et les montagnes.

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Nous repartons rapidement et nous continuons notre ascencion.

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Un peu plus haut, nous prenons le temps d'un second arrêt. Cette fois pour admirer la cascade. Des Suédois se rafraîchissent. Nous faisons une nouvelle pose de quelques minutes avant d’attaquer les derniers mètres de notre grimpette. Gérard en profite pour faire quelques photos.

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J’ai hâte de voir à quoi ressemble cette fameuse TOLLKIRKA.

Il commence à y avoir pas mal de monde sur le sentier entre ceux qui montent et qui descendent. Même des familles avec des enfants dans le dos.

Nous attendons que le flot se calme et nous repartons. Nous sommes pratiquement arrivés. Nous avons déjà 1h15 dans les pattes. Les Suédois sont déjà loin. Le sentier est très étroit. Chaque fois que nous rencontrons quelqu’un qui descend, il faut se ranger.

Un jeune couple descend. Avec Gérard nous nous mettons de côté pour les laisser passer. Au moment de repartir, un de mes pieds reste coincé entre deux pierres et c’est la chute fracassante. Je n’ai ni le temps de comprendre ce qui m’arrive, ni d’amortir ma chute. Mon visage se fracasse sur une pierre plate. Un peu sonnée, je réussis à m’asseoir. Et là, affolement de Gérard car je perds beaucoup de sang. En tombant, mes lunettes m’ont découpé une partie du nez. La coupure va de la base du nez entre les 2 sourcils jusqu’au début deux narines.

Le couple que j’avais laissé passer remonte nous aider et nous propose de l’eau pour me nettoyer et voir l’ampleur des dégâts. Nous commençons à être à cours de mouchoirs. Une famille descend et s’arrête à notre niveau. La dame nous dépanne en mouchoirs mais les saignements sont importants. Elle comprend que nous sommes des touristes et qu’il va nous falloir soit un médecin soit un hôpital. Très serviablement, elle nous propose d’appeler son cabinet médical et de leur expliquer. Le cabinet est sur répondeur. Aucune importance !

De toute façon, il va falloir que je redescende si je veux me faire soigner. La charmante dame nous accompagnera tout au long de la descente. Gérard devant pour m’aider lorsqu’il le faut et elle derrière à veiller sur moi. En cours de route, elle rappelle le cabinet médical. Nous sommes attendus. Elle nous propose de nous accompagner afin de ne pas perdre de temps à chercher et elle pourra leur expliquer rapidement la situation en norvégien.

La descente durera 1h15. Fatigante, éprouvante et douloureuse. Arrivée au camping-car, je commence par prendre un Dafalgan car j’ai très mal à la tête. Il faut dire qu’avec la bosse que j’aie, pas étonnant. Je n’en peux plus et je suis tâchée de sang de partout.

Nous suivons notre charmante norvégienne jusqu’au cabinet médical qui se trouve à 5km. A l’accueil, elle explique ce qui m’est arrivé. Elle nous explique également ce qui va se passer puis elle nous laisse et m’embrasse très gentiment avant de nous quitter.

Gérard fait les formalités d’enregistrement et nous patientons. A peine 5mn d’attente et on nous emmène dans une salle de soins où je suis prise en charge par une infirmière, très douce et très gentille, qui commence par nettoyer les plaies et m’enlever le sang que j’ai un peu partout. J'en profite pour récupérer un peu.

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Nous patientons encore quelques minutes et c’est un médecin qui arrive. Inspection de mes plaies, de mon nez, mes lèvres, mes dents et mon front. Le pire c’est mon nez qui saigne toujours. Le médecin m’explique qu’il va me refixer le nez et qu’après seulement il pourra ausculter l’intérieur de mon nez pour vérifier s’il est fracturé ou pas.

A première vue, il ne semble pas cassé. Moi de toute façon, je ne sens plus rien.

C’est parti : Nettoyage, anesthésie, 5 points de suture et strips. Une fois terminé, il vérifie l’intérieur de mon nez et confirme qu’il n’est pas cassé. Mais à surveiller. Les points sont à enlever dans 10jrs. En attendant, un peu de repos et si problème consulter rapidement ou revenir si nous sommes toujours dans le coin. Puis, ils nous laissent avec l’infirmière qui termine par un pansement.

Tout le monde a été super gentils avec moi, avec nous. Patients, à l’écoute.

15h25, je suis prête à sortir. Nous repassons par l’accueil pour régler les honoraires. Ici, les soins ne se règlent pas à la secrétaire. Dans le halle d’accueil, il y a une sorte de borne. Il suffit de rentrer sa date de naissance qui sert de numéro de dossier et le montant des honoraires s’affichent. Le paiement peut se faire au comptant ou en CB. Nous choisissons CB. Là refus ! 2 fois ! La secrétaire nous explique que c’est fréquent avec les MASTERCARDS. Elle nous demande si nous avons du liquide. Gérard vérifie ce qui nous reste. 291 NOK. Nous devons 329 NOK. Gérard demande si il y a un distributeur à proximité. La secrétaire lui dit d’attendre un moment. Elle revient avec de la monnaie. Nous recommençons l’opération à la borne, Gérard met ses 291 NOK et la secrétaire complète. La borne édite la facture. Gérard la remercie et lui dit que nous allons chercher du liquide et que nous revenons la régler. Et bien non ! Elle refuse. C’est cadeau ! Elle nous souhaite bonne chance pour la suite et bonne fin de voyage.

Nous n’en revenons pas ! ça fait chaud au cœur ! Aujourd’hui nous avons rencontré que des gens serviables et débordants de gentillesse.

Nous quittons le cabinet. Gérard décide de sortir de ELNESVÄGEN et de nous trouver un petit coin tranquille, mais à proximité,  pour 1 ou 2 jours, le temps que je récupère.

Il quitte la grande route. J’ai aperçu un fjord. Il s’engage dans un petit village, le traverse et à force de chercher, il aperçoit un petit ponton au bord du fjord, au milieu des prairies entourées de sapins.

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Nous serons tranquilles. Il est 16h30 lorsque nous finissons de nous installer. Nous sommes à MALMEFJORDEN

Quant à moi, je finirai la journée au lit à dormir.

Le soir, impossible de manger. J’ai du mal à ouvrir ma bouche. Mes lèvres sont enflées et j’ai une dent de devant qui me fait très mal. Elle a dû prend un gros choc. Nous verrons bien, une fois les hématomes passés ce que ça donnera.

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Pendant que je prends un thé, le soleil vient taquiner les eaux du fjord avec un petit coucher de soleil. Ce soir, Gérard est décidé. Il le prendra en photo car moi, je n’y vois rien sans lunettes.

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La veillée sera courte. Je retourne me coucher il est 21h30 et Gérard fait de-même. Nous avons besoin de récupérer des évènements.

 

11 juillet 2017

MALMEFJORDEN

Ce matin, avec Gérard nous avons ouvert un œil il était 11h30.

Moi, j’ai dormi comme une masse. J’étais fatiguée.

Ce matin il fait soleil, la température dans le camping-car est douce et Eden se prélasse dehors en admirant les eaux du fjord.

Moi, ce matin, j’ai une tête épouvantable. Mes yeux sont gonflés, je suis violette. Une vraie cata ! Mes yeux coulent et j’ai mal partout.

Petit déjeuner léger car je n’arrive pas à manger. Je termine la semoule que je n’ai pas mangée hier au soir.

Avec Gérard, nous nous préparons mais nous allons passer la journée et la nuit ici pour que je puisse récupérer un peu.

La journée, je la passerai à dormir. Il n’y a que les yeux fermés que je suis bien.

Gérard, lui passera sa journée à faire une petite sieste, ses comptes, la mise à jour de notre planning et de nos km et des sudokus

17h30 je rouvre un œil. Gérard me prépare un thé et un yaourt. Je vous l'accorde j'ai connu mieux.

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Je me recouche et je me rendors jusqu’à 19h30

Le souper sera compliqué. Je n’ai pas faim. Je prendrai tout de même une banane écrasée et un yaourt.

A 21h je suis couchée. Gérard me rejoindra plus tard après ses sudokus.

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