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Voyage en Scandinavie 2017
6 juillet 2017

27 - 28 - 29 juin 2017

27 juin 2017

FAUSKE 01h30

Malgré l’heure, Gérard a un petit creux. Il me dit que ce n’est pas le hot dog du ferry qui aurait pu le caler.

Ce sera donc salade de coco de Paimpol, et fruit. Le tout arrosé d’une bière pour fêter mon anniversaire puisque nous sommes déjà le 27 juin.

Après cette longue journée, nous filons faire un petit dodo car aujourd’hui nous avons un planning chargé.

FAUSKE 9hOO

Dans le camping-car 18°. Dehors 15°. Ciel gris très chargé et toujours ce petit vent froid.

Ce matin, je me lève avec 1 an de plus. La matinée passe vite entre les appels téléphoniques, répondre aux messages d’anniversaire, se préparer. Pour finir il est déjà 13h30. Il est temps de se bouger car le planning est chargé.

Pour commencer le plein de gaz. C’est pour recharger notre bouteille que nous avons dévié notre route sur Fauske. Nous partons donc sur l’adresse que nous avons. Comme d’habitude il faut tourner un peu pour trouver les stations de gaz LPG. Ça c’est fait !

Maintenant il faut s’occuper d’Eden qui n’a bientôt plus de croquettes. En passant dans le centre, nous avons aperçu une vitrine avec de l’alimentation. Magasin ou véto ??? Finalement, c’est un magasin d’alimentation animal qui n’a pas les marques de vétérinaire. On nous dirige vers un cabinet vétérinaire qui est à quelques centaines de mètres et qui nous vend notre marque habituelle. Ça aussi c’est fait. Nous serons tranquille jusqu’à notre retour en France.

Tant qu’à perdre la journée, maintenant les courses. Gérard veut me préparer un petit apéro anniversaire pour ce soir. C’est parti pour nos emplettes.

Maintenant le plein de diesel. Gérard a vu qu’il avait baissé par rapport aux LOFOTEN. Nous passons de 14,05 NOK à 12,04 NOK (1,405€-1,204€). Il en profite pour faire le plein. Ça aussi, c’est fait.

Qu’est-ce qu’il nous reste ? Ah oui, le point info. Alors là, ça nous a pris un temps fou car nous avons passé notre temps à faire des A/R. A chaque fois que nous arrivions à une adresse, on nous en donnait une autre. J’ai fini par trouver et je pars avec mon petit paquet de documents.

Eh bien voilà ! Nous avons apuré notre liste, nous pouvons quitter FAUSKE. Il est quand même 16h30.

Nous allons pouvoir reprendre notre périple. Nous nous dirigeons vers le sud de BODO pour prendre la route touristique 17 qui commence en franchissant le  détroit de SALTSTRAUMEN.

DETROIT DE  SALTSTRAUMEN

Nous voulons assister au phénomène naturel qui se passe au moment des marées et que s’appelle le MAELSTRÖM DE SALTSTRAUMEN.

Nous arrivons en début de soirée au pont de SALTSTRAUMBRUA. Nous accédons au parking qui se trouve sous le pont qui commence à se remplir.

Nous sommes à proximité d’un petit sentier herbeux. Gérard sort Eden puis nous partons en reconnaissance.

Le MAELSTRÖM DE SALTSTRAUMEN se produit 4 fois par jour au moment des marées. Dans le détroit de SALTSTRAUMEN la combinaison de courants puissants et d’un étroit chenal crée un raz agité de tourbillons. 370 millions de mètres cubes se déversent dans une passe large de 15m à peine à une vitesse de 28 nœuds. C’est le plus violent maelström de Norvège qui se traduit par des séries de petits tourbillons qui se forment, surgissent, fusionnent et disparaissent. C’est un phénomène idéal pour le plancton ce qui réjouit les pêcheurs comme les oiseaux de mer en leur apportant du poisson en abondance.

Pour nous, ce soir, le spectacle devrait se produire à la marée montante de 20h39. Le point stratégique pour pouvoir admirer le phénomène c’est le pont de SALTSTRAUMBRUA.

Le maelström est plus ou moins important selon la lune, le vent, l’été ou l’hiver. Gérard est septique. Nous verrons bien.

Nous rentrons au camping-car frigorifiés par le vent froid qui souffle.

En attendant le moment stratégique, Gérard commence à préparer l’apéro-anniversaire. Après le maelström, nous irons passer la soirée un peu plus loin car il y a un peu trop de monde sur le parking.

20h, nous nous préparons et surtout nous nous couvrons bien car il ne va pas faire chaud sur le pont. Nous filons sur le pont qui fait 1km. Il faut que nous nous placions à peu près au milieu pour pouvoir profiter du phénomène.

Lorsque nous arrivons, la marée a déjà commencé son cycle. Des remous bleu, vert turquoise se sont formés sous le pont.

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Le courant est important. Les remous vert turquoise se forment essentiellement sur les côtés, puis s’amplifient pour prendre toute la largeur de la passe et créer de petits tourbillons. Les couleurs sont magnifiques avec ce vert mélangé à l’écume blanche.

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Poussée par la curiosité, je passe de l’autre côté du pont en enjambant les barrières de sécurité. Le phénomène est incroyable, J’ai vraiment l’impression de le fjord va se vider tant le courant est rapide

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Je repasse de l’autre côté pour continuer à observer le phénomène. Nous avons l’impression que les tourbillons prennent de plus en plus d’importance et que tout cela va finir par prendre la forme d’un énorme entonnoir.

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Au loin, sur les côtés, l’eau du fjord crée de mini chutes d’eau avec les différences de dénivelé. Plus le temps passe et plus nous avons l’impression que ces chutes remontent vers le pont et qu’elles vont finir par rejoindre les tourbillons.

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Nous continuons à observer (dans un vent glacial) le phénomène du pont, nous avons l’impression qu’il s’estompe. Au bout d’un moment, nous quittons le pont pour passer dessous et continuer à l’observer des rives du fjord.

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Il fait très froid et nous en profitons pour nous mettons à l’abri sous un pilier.

Au ras de l’eau, le phénomène est tout aussi spectaculaire. Le bruit est également incroyable. Nous avons l’impression que ce sont des chutes d’eau qui se déversent. Nous pouvons observer ces gros tourbillons turquoise qui se forment sous la force du courant et juste après une grande étendue d’eau qui file à grande allure.

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Un zodiac apparait avec à son bord quelques personnes venus profiter du spectacle sur l’eau. Il est un peu malmené par le courant. Il se maintient un moment dans le courant puis repart en travers très secoué.

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Nous finissons par rentrer, frigorifiés. Gérard pensait que ce serait plus spectaculaire. Moi je suis ravie.

21h45 nous prenons le départ pour essayer de trouver un petit coin tranquille et fêter mon anniversaire.

Il ne nous faudra pas beaucoup de temps pour trouver. Au bout de quelques Km, nous trouvons un parking qui surplombe une petite place dans le fond du fjord. Nous sommes à STRAUMEN.

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Gérard adore la forme des rochers qui sont sur la plage. Ca lui fait penser à une queue de poisson.

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Anniversaire oblige ! Gérard m’a préparé un apéro-anniversaire. Au menu,  saumon fumé, renne fumé et baleine fumé, galettes de poisson et quelques autres gourmandises. Pour terminer glace. Le tout sera arrosé d’une bouteille de vendanges tardives d’Alsace. Hélas la dernière. Il est temps de rentrer notre cave est vide de vide.

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Sur la fin de la soirée, le soleil viendra nous rendre visite et nous donnera un joli spectacle. Je ne peux résister à le prendre en photo.

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28 juin 2017

STRAUMEN

Température du camping-car 17° et dehors 11°. Le vent d’hier au soir a disparu. Le ciel est bleu chargé de nuages. De grosses éclaircies alternent avec des averses. La totale quoi ! C’est cela la Norvège.

12h45 c’est le départ. Pour l’occasion le ciel bleu fait de grosses trouées dans les nuages.

Aujourd’hui nous empruntons la route 17  ou la route côtière KYSTRIKSVEIEN qui se déroule le long du littoral sur plus de 650 km. Elle commence au Détroit DE SALTSTRAUMEN pour se terminer à STEINKJER. Nous l’emprunterons d’un bout à l’autre.

Près de 14 000 îles ponctuent le large, des petits îlots rocheux parsemés de quelques touffes d’herbe aux îles habitées depuis des siècles par des communautés qui vivent de la pêche côtière ou de l’agriculture.

ROUTE 17

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STRAUMEN – JEKTVIK

La route traverse des forêts de sapins et de bouleaux bordée de lacs et de torrents qui descendent des montagnes. Les montagnes sont boisées et arrondies. Quelques-unes ont encore des plaques de neige.

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D’énormes ponts enjambent les fjords, les tunnels traversent les montagnes. La route ne quitte jamais le bord de l’eau. Les montagnes arrondies font places à des cirques de montagnes rocheuses couleur gris ardoise et qui brillent au soleil avec l’eau des torrents qui descend. D’énormes cascades descendent des montagnes dont l’une en bordure de route qui fait 50m de large. Gérard s’arrête pour notre premier arrêt photo.

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La route longe, surplombe, contourne les fjords. Elle serpente entre les chaînes de montagnes, traverse des villages ou des petits hameaux isolés. Le temps joue l’alternance tout comme le paysage.

C’est un festival de décors. Chaque virage, chaque tunnel nous offre un spectacle différent et difficilement descriptible tant la diversité est importante.

En cours de route, un petit arrêt pour faire les vidanges et le remplissage d’eau du camping-car. L’aire de service se trouve au creux d’une vallée verdoyante. Dommage que les nuages aient décidé de prendre le sommet des montagnes en otage. Les éclaircies permettent au soleil de jouer avec les couleurs des montagnes.

Arrêt suivant à ORNES entouré de montagnes et installé sur les bords du fjord taché du rouge des habitations.

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La route continue de surplomber le fjord. La pluie s’est remise à tomber et une légère brume voile le fjord et la montagne. Il faut faire avec.

Nous passons un tunnel de 2,2km et nous contournons le fjord au fond duquel nous apercevons le  site de SETVIK. Un autre tunnel de 2km et oh surprise dans le tunnel une bifurcation sur la droite pour se rendre à SETVIK. Un nouvel arrêt à la sortie du tunnel avant de s’engager dans le suivant qui lui fait 7,6km. Gérard le prend en photo car c’est le SVARTISTUNNEL taillé sous le bord du glacier SVARTISEN.

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Le lac est entouré de montagnes en forme de cirque

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et se jette en cascade.

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L'endroit est sauvage.

A la sortie du tunnel changement de décor !

La route longe et surplombe le NORTHFJORDEN d’un vert turquoise c’est magnifique. De l’autre côté de la rive du NORTHFJORDEN s’élève le parc national de SALTFJELLET-SVARTISEN compose de pics aiguisés du glacier SVARTISEN. Gérard réussi à s’arrêter au lieu-dit SVARTISKROVA tenter de prendre une photo.

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Notre route continue de surplomber ce magnifique serpent d’un vert turquoise. Quelques km plus loin nous trouvons une aire qui nous offre une Gérard finit de prendre des photos vue spectaculaire sur le glacier, le fjord turquoise et les îlots verdoyants. Le tout sous quelques timides rayons de soleil.

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Une représention du glacier sur l'aire.

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En Norvège, on laisse pousser les sapins sur les toits !!!

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Pendant ce temps, je me rends au point I pour obtenir des renseignements sur le glacier et la possibilité de l’approcher au plus près. En fait, nous ne sommes qu’à 1km de l’embarcadère où un bateau nous fera traverser le HOLANDSFJORDEN. Original comme nom !!!!!

Avant de repartir une petite pause déjeuner devant ce magnifique décor. Puis nous filons rejoindre l’embarcadère.. La prochaine traversée est à 17h15 et dernier bateau pour le retour à 19h30. Nous décidons de faire la balade et d’approcher le glacier au plus près voir grimper et toucher la glace.

Pendant que nous attendons le ciel se couvre dangereusement et recouvre les cimes des montagnes de nuages épais et noirs. Le glacier commence à se masquer avec les nuages.

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A droite, nous apercevons une partie de la calotte glacière et son épaisseur.

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Le bateau arrive avec un peu de retard. Nous embarquons. La traversée ne dure que 15mn. Nous ne sommes que 2 couples. Des Espagnols et nous.

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Les couleurs sont magnifiques !!!

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et nous pouvons admirer au loin le glacier qui se rapproche.

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Nous débarquons à ENGA. Nous consultons le plan du parcours.

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De là, nous empruntons une piste gravillonnée qui longe un moment le HOLANDSFJORDEN puis bifurque pour s’enfoncer sur un chemin terreux et herbeux à travers des prairies et des fermes. Un peu plus loin, il s’enfonce dans des sous-bois boisés où paissent des vaches en liberté et se reposent au bord du petit lac.

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Nous arrivons à une intersection avec un restaurant-café-boutique qui semble fermé. Il se trouve juste face au glacier et au bord du lac. Le vue commence a être super sympa.

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Nous faisons la route de temps à autre avec le couple d’Espagnols et tous les 4 nous gardons un rythme soutenu car nous avons peu de temps. Nous poursuivons en nous aidant du plan et le sentier contourne maintenant le petit lac d’ENGABREVATNET qui s’étend au pied de la langue glacière ENGABREEN  du SVARTISEN. Il est déjà 18h30 et nous avons parcourus environ 5km à une allure soutenue.

Nous sommes au pied des rochers sur lesquels s’étalent les langues glacières ENGABREEN qui descendent des champs de glace. Nous sommes admiratifs.

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Pour récompense, le soleil brille et joue avec la glace.

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Il fait tout à coup super bon. Nous nous prenons mutuellement en photo.

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Compte tenu de l’heure et de la distance à parcourir pour le retour il nous semble à tous pas raisonnable de commencer l’escalade le long des langues glacières.

Nous sommes tous déçus et moi un peu têtue, je décide de partir en éclaireur pour voir à quoi ressemble la suite du parcours. Le sentier se poursuit à nouveau à couvert, un peu boueux car un petit torrent le traverse

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et faut passer sur des pierres puis je débouche sur les rochers qui se trouvent sous le glacier. Je trouve un parcours balisé avec une lettre T en rouge que j’entreprends de suivre qui passe au travers les rochers et qui est sécurisé avec des chaines. Un peu plus loin il continue avec des passerelles en bois également sécurisées. Je décide de faire demi-tour pour faire un petit rapport de l’état des lieux mais Gérard et les Espagnols m’ont déjà rejoint.

Nous avons une vue splendide sur le petit lac qui s'étend au pied du glacier.

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Finalement à regret nous renonçons. Nous n’aurons jamais le temps de monter au début des langues glacières, redescendre, faire les 5 km et être au bateau à 19h30.

Nous laissons tomber. C’est plus raisonnable et nous avons eu raison car nous arriverons tout juste à l’heure pour prendre notre bateau.

Le temps d’embarquer et déjà notre bateau prend de la vitessse.

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Nous arrivons à quai à 19h45. Nous quittons le petit couple et nous filons prendre notre ferry (eux aussi) à FOROY.

FOROY

Il est 20h, nous nous engageons dans la file d’attente. Notre bateau est à 20h25. Juste le temps pour Gérard de vérifier les horaires et de faire les traditionnelles photos.

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Le temps de faire les manœuvres de débarquement et d’embarquement il est 20h25 lorsque nous quittons FOROY. La traversée est courte et nous ne descendons pas du camping-car. 20h35 nous touchons les quais d’AGSKARET.

Nous décidons de filer jusqu’au prochain ferry à JEKTVIK – KILBOGHAMN. Depuis le glacier, le soleil ne nous quitte plus et ça fait du bien. La route jusqu’à JEKTVIK est en lacets et contourne les massifs du SALTFJELLET-SVARTISEN. C’est magnifique. Je ne me lasse pas d’admirer le paysage.

JEKTVIK

Nous arrivons à 21h. Derrière nous les petits Espagnols. Comme d’habitude, c’est Gérard qui se colle aux horaires. Vu le calme dans les files d’attente, il semblerait qu’il n’y ait plus de bateau ce soir. Oups ! Trop tard ! Nous ne passerons pas le cercle polaire ce soir. Le dernier ferry est parti à 20h35.

Nous allons chercher un coin pour passer la nuit au calme et non dans la file d’attente comme certain.

Nous ressortons du port et prenons la première bifurcation qui nous amènera sur une aire de pique-nique au milieu de la verdure entourée de montagnes. Au fond, surplombant un petit port privé, un camping-car. Ce sont les Espagnols qui comme nous ont atterrit ici. Ils veulent nous faire une place, mais nous préférons nous éloigner un peu et nous retournons à l’entrée de l’aire de pique-nique, juste à côté de la table. Nous serons très bien.

Voilà ! C’est notre dernière nuit sous le ciel de l’arctique et le soleil a décidé ce soir encore de nous faire un petit show.

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Je suis un peu nostalgique. Je pense que je vais regretter l’arctique.

 

29 juin 2017

JEKTVIK

Température dans le camping-car 19°. Dehors certainement moins mais le soleil brille de tous ces rayons dans un ciel bleu où flânent quelques nuages. Joli cadeau pour ce dernier jour sous le ciel arctique !

Il fait tellement bon que Gérard a préparé le petit-déjeuner dehors sur la table de pique-nique. Eden se prélasse au soleil.

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Nos voisins camping-caristes espagnols décollent. Il est 9h00. Ils sont plus en avance que nous. C’est vrai que notre philosophie est de prendre notre temps. De plus, le cadre est magnifique et donne envie de profiter de cette belle journée qui commence.

Ils s’arrêtent pour nous saluer et discuter quelques instants. Ils parlent un peu le français. Elle surtout. Lui, un peu moins bien mais il le comprend très bien. Ils prennent le ferry et filent sur MO I RANA pour voir le côté ouest du SVARTISEN.

Ils nous quittent et nous finissons de déjeuner. Ensuite grand ménage. Ce n’était pas un luxe ! Nous nous préparons tranquillement.

11h30 nous quittons notre petit coin sous un beau soleil. Au détour d’un virage nous apercevons le port et le ferry qui s’éloigne. Trop tard.

11h36 nous sommes dans la file d’attente. Il faut dire que nous étions au-dessus du port. Gérard descend prendre quelques photos et vérifier les horaires. Comme d’hab quoi ! Gérard revient. Prochain bateau à 12h50. Tant pis pour nous !

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Voilà, cette fois c’est la fin. Derniers instants sous le cercle polaire arctique que nous franchirons au cours de notre traversée.

13h notre ferry accoste avec un peu de retard et procède au débarquement.

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13h05 nous embarquons sous un joli ciel bleu où brille un beau soleil. La traversée sera sympa. Comme il fait bon, nous montons sur le pont pour admirer le paysage et surtout pouvoir photographier le passage du cercle polaire.

Le bateau s'éloigne nous laissant admirer une dernière fois les montagnes

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13h35 nous passons devant le promontoire rocheux où se dresse le globe terrestre en métal argenté.

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Voilà, cette fois c’est fait et j’ai un petit pincement au cœur et je suis nostalgique. Cela fait rire Gérard.

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 Nous laissons derrière nous les paysages magiques, les montagnes enneigées, les îles, les îlots et les skerries.

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Mais on garde toujours la coupe d'enfer !!!!!!!!!!

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Il est 14h05 lorsque nous débarquons à KILBOGHAMN.

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Les ferries sont d’une grande précision horaire. Les manœuvres de débarquement et d’embarquement sont menées tambour battant. Jusqu’à présent nous n’avons eu à constater qu’un seul retard.

Nous nous détournons encore une fois de notre route et nous prenons la direction de MO I RANA.

ROUTE 17

KILBOGHAMN – MO I RANA

Gérard a constaté que nous avons une bouteille de gaz qui s’est vidée. Par sécurité, il préfère la faire remplir rapidement. On ne sait pas quel temps nous pouvons avoir. Les nuits sont fraiches et c’est plus agréable d’avoir un peu de chauffage pour les veillées. Il a repéré un distributeur de gaz LPG à MO I RANA.

Du coup, si nous le pouvons, nous en profiterons pour aller sur le versant Est du glacier SVARTISEN et peut-être arriver à toucher sa glace.

En fait, les 2 calottes glaciaires du SVARTISEN sont à cheval sur le cercle polaire arctique entre MO I RANA et MELOY. Elles sont juste séparées par la vallée de VESTERDALEN. Hier, c’est le côté Ouest que nous avons admiré. Le plus spectaculaire. Sa glace peut atteindre 600m d’épaisseur et ses langues glaciaires descendent très bas dans les vallées et en font les glaciers les plus bas d’Europe Continentale.

Gérard n’est pas emballé de retourner sur le glacier. Il pense que nous ne verrons rien de mieux qu’hier. Nous verrons.

La route pour MO I RANA longe, surplombe, cahote, zigzague entre océan et montagnes tachetées de neige, forêts de sapins, lacs, fjords. Nous contournons le parc national qui abrite le SVARTISEN.

Je n’arrête pas de dire à Gérard « c’est trop beau ».

La route est tellement étroite qu’il n’y a même pas un parking pour s’arrêter. Gérard fini par trouver une petit coin pour quelques minutes.

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Nous avons vu un semi-remorque et une fourgonnette se croiser dans un virage. Oups ! Compliqué ! Ça leur a demandé des manœuvres délicates pour arriver à se croiser.

Gérard est concentré et un peu tendu. La route 17 est belle mais très très étroite Sur cette partie, on ne passe pas à deux. Souvent c’est Gérard qui doit reculer ou se garer au plus près du bord au risque d’un incident car les bas-côtés ne sont pas très stables. Mais ça le fait !

Nous longeons le SJONA et nous arrivons sur le site THE ISLANDS KLEIVHALSEN qui est un point de vue aménagé. La vue est magnifique sur le fjord, les montagnes et les îles.

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Gérard est fatigué ! Nous en profitons pour faire une pause déjeuner

Nous reprenons la route avec un arrêt sur le site de GROMVIKA qui fait partie des 350 ouvrages défensifs construits par les nazis le long des côtes norvégiennes. Nous partons à la découverte du site qui offre une vue magnifique sur la mer.

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Nous flânons. Nous flânons. C’est vrai que nous avons quantité de raisons de nous arrêter et de contempler.

Il est temps de repartir. Au bout de quelques km nous empruntons un tunnel qui est donné pour 3,870 km. Au cours de la traversée, nous entendons un grand fracas. Le véhicule d’en face s’est déporté et a touché notre rétro qui a volé en éclat. Il semble en piteux état.

A la sortie du tunnel,  Gérard trouve un parking pour s’arrêter  et constater les dégâts. Le plastic du rétro est fendu de haut en bas. Recollage prévu pour ce soir. La vitre n’est pas cassée. Elle s’est juste déclipsée et elle a été retenue par les fils électriques. Séance de réparation provisoire sur le parking.

C’est reparti ! Nous arrivons à la bifurcation pour MO I RANA. Nous quittons momentanément la route 17 pour la route 12 tout aussi étroite. Plus question de s'arrêter. Gérard a envie de se poser pour récupérer de sa journée.

Il fait un temps magnifique. Le paysage qui défile nous fait penser à une route du Jura. Lacs, montagnes boisées de forêts de sapins, prairies avec des fermes et de temps à autre des odeurs de vache et toujours des crêtes enneigées.

Puis nous approchons de MO I RANA avec une descente somptueuse sur le RANAFJORDEN. Il est tellement immense qu’une photo ne rendrait rien. Gérard est content de voir que pour une fois je me rends à l’évidence.

17h45 nous sommes à MO I RANA. Gérard a deux adresses pour le gaz. La première est fermée et ne lui inspire pas confiance. La seconde est également fermée mais c’est une station LPG. Nous reviendrons demain matin.

En attendant, nous nous éloignons un peu pour chercher notre traditionnelle nuitée.

Ce soir, Gérard est fatigué de la route que nous avons faite. Tension, concentration, attention. Nous ne ferons pas les difficiles. Nous trouvons un parking à l’entrée d’un village et pas très loin de la station de gaz pour demain. Le parking est grand, désert et à l’écart. Gérard va pouvoir bricoler son rétro sans gêner personne.

Vers 20h, nous nous faisons éjecter par un paysan qui va fermer le parking. Bizarre car il n’y a pas d’interdiction de stationner et surtout il y a le panneau P.

On ne cherche pas à discuter. Nous remballons tout. Heureusement, Gérard a eu le temps de s’occuper de son rétro.

Le paysan nous indique un autre parking à 1 ou 2 Km. Pas facile pour Gérard de manœuvrer et conduire sans rétro. Nous arrivons au fameux parking, grand mais nul car en bord de route. Gérard n’a pas  voulu aller plus loin chercher l’entrée du bord de fjord. De notre parking, on aperçoit l’aire de pique-nique ombragée avec tables et chaises. Il est fatigué de sa journée.

Tant pis ! Pour ce soir impossible de faire mieux. Nous nous posons et finalement nous dormirons très bien.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Suède 5

Finlande 2

Norvège 1-11

Norvège 2-3

Norvège 3-8

Norvège 4-6

 

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