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Voyage en Scandinavie 2017
25 juin 2017

20 - 21 juin 2017

20 juin 2017

NYKSUND – ILE DE LANGOYA

Ce matin dans le camping-car 18°. Température extérieure entre 13 et 15°. Petit vent frais de bord de côte.

Ce matin, après les averses de la soirée, le soleil brille timidement au milieu des nuages mais ça fait du bien.

Aujourd’hui, nous avons prévu une randonnée qui s’appelle « La Route de la Reine » ou « Dronningruta ». Elle porte ce nom depuis que la reine SONJA de Norvège a effectué cette marche en 1994.

C’est un sentier balisé qui relie les deux villages de pêcheurs de NYKSUND et STO, séparé par la mer d’un côté et la montagne de l’autre. NYKSUND et STO ne communiquent pas. Chaque village est un cul de sac. NYKSUND sur la côté Ouest et STO sur la côte Est.

Nous finissons de nous préparer. Le temps parait vouloir rester correct. Nous décidons de partir avec Eden. Il est 11h30.

Pour commencer, il nous faut rejoindre le point de départ de la randonnée qui est situé à l’entrée du village de NYKSUND. Un panneau donne des infos sur le parcours et le balisage qui est un « T peint en rouge ».

Un instant d’hésitation et c’est parti. Le temps est incertain mais les éclaircies nombreuses et surtout il ne fait pas froid. Nous nous lançons.

Les premiers mètres sont difficiles car la pente est raide. Ça attaque très fort. Le chemin est étroit, un peu rocailleux mais pour l’instant sec. Nous avons lâché Eden. C’est plus pratique. Je m’arrête régulièrement car Gérard marche très vite et au démarrage j’ai du mal à prendre le rythme avec mes problèmes respiratoires.

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Nous poursuivons notre ascension. A chaque arrêt, nous prenons le temps d’admirer la vue sur les montagnes, la mer et les îlots rocheux. Nous arrivons à un petit plateau.

La vue est superbe ! Dans le fond, nous apercevons 2 lacs et une maison complètement isolée. Tout au long de notre voyage, nous aurons vu des constructions dans des lieux tout à fait improbables.

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Nous repérons le balisage et nous poursuivons notre chemin. Le sentier monte, toujours étroit et pierreux. Un peu plus loin il est bordé par de petits arbustes et devient glissant avec la pluie de la veille. Nous nous aidons des branches ou des petits troncs des arbustes pour nous aider dans les montées ou les descentes. Eden commence à peiner car ça grimpe beaucoup et nous commençons à trouver des rochers. Elle fait beaucoup moins la folle, s'octroie des pauses et nous, nous inquiétons un peu pour la suite de la randonnée.

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Nous arrivons à un second palier et nous prenons de la hauteur sur les paysages

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et là nous perdons le balisage. Nous sommes hésitants. Le sentier est très, très étroit. Juste la place de nos deux pieds. Il est encombré de petits arbustes qui ne nous donnent aucune visibilité sur la suite du chemin.

Nous rattachons Eden et Gérard part seul en éclaireur pour voir à quoi ressemble la suite. Il revient mais décide de garder Eden en laisse car le sentier n’est pas sécurisé et il a peu qu’Eden ne tombe en contre-bas. Partie un peu stressante car nous ne savons pas ce qui nous attend.

Nous continuons prudemment et nous arrivons sur un autre promontoire. Nous avons atteint le MAELEN à 314m mais 314m sportifs.C’est le point d’intersection de la boucle.

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Nous avons le choix de poursuivre sur le FINNGAMHEIA à 448m pour rejoindre STO par la seconde montagne, soit de redescendre et longer la grève jusqu’au village de STO, soit rentrer à NYKSUND.

Nous faisons une estimation des difficultés en apercevant le début de sentier pour monter au FINNGAMHEIA. Ce n’est plus de la randonnée, c’est de l’escalade et avec Eden c’est impossible.

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Nous prenons l’option de redescendre et de rejoindre la grève, de la longer jusqu’à STO.

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GROSSE ERREUR !!!

Nous amorçons notre descente dans des conditions très compliquées. La pluie s’est invitée. Le sentier est de plus en plus glissant, il faut éviter les pierres, enjamber ou escalader des rochers, éviter les arbustes qui encombrent le sentier même si finalement ils nous rendent bien service.

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Au bout du bout, nous atteignons le bas. Nous sommes surpris de trouver une habitation dans ce lieu désertique. Pas de route. Le seul accès c'est la mer ou la grève à longer .

Contents de nous et un peu fatigués, nous nous disons que le plus gros est fait. Pas du tout, nous traversons la lande qui est gorgée d’eau avec les pluies. Un peu plus loin, un petit torrent.

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Pas le choix, il nous faut le traverser. Eden hésite, se faufile entre nous. Il faut la pousser. Gérard s’engage et là sur un rocher glissant, il dérape et part à la flotte. Chaussures, pantalons sont mouillés mais il a pu protéger son appareil photo. Il est un peu secoué.

Une dernière fois, nous admirons le parcours fait.

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Nous prenons le chemin qui longe la grève. Mais là, ce n’est pas plus calme. Tout est gorgé d’eau. Par endroit, des traverses de bois permettent le passage, mais ailleurs, nous pataugeons dans une sorte de marécage, le tout au milieu de petits rochers.

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En chemin, nous trouvons un refuge. Nous y entrons pour nous reposer et surtout nous mettre à l’abri car la pluie recommence à tomber. Nous buvons un peu et prenons un petit goûter histoire de remonter le moral des troupes. Le refuge est sympa, des bancs et de quoi faire un barbecue.

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Nous prenons le temps de récupérer et nous repartons.

Le sentier au bout de la grève, bifurque un peu. Quelques rochers de plus et nous arrivons à une petite plage de sable blanc que nous surplombons. Le chemin longe les dunes pour remonter de plus belle, étroit, escarpés, rocheux et glissant.

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En escaladant un rocher, Gérard refait une chute. Cette fois, c’est le dos et la tête qui prennent. Il est temps que nous arrivions. Pas question de rentrer par le même chemin.

La pluie s’est arrêtée et un grand soleil nous accueille lorsque nous arrivons au village de STO. Nous sommes rincés. Il est 15h. Nous avons fait ce parcours en 3h45. Nous sommes contents de nous.

 Malgré tout nous apprécions le paysage et la vue sur le petit port de STO sous le soleil.

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Nous nous dirigeons vers le centre du village. Pas question de faire le chemin inverse à pied. Surtout après la dernière chute de Gérard. Notre idée est de prendre un bus jusqu’à MYRE et ensuite un taxi jusqu’à MYKSUND à moins de faire les 11 Km de MYRE à NYKSUND à pied.

Nous longeons le port de pêche,

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et nous arrivons au centre du village. Nous ne rencontrons personne à qui demander des informations. Nous apercevons un bureau de WHALE SAFARI qui est ouvert. Je rentre pour me renseigner pendant que Gérard se pose au soleil avec Eden qui est crottée jusqu’au cou.

L’hôtesse de WHALE SAFARI ne parle qu’Anglais. Je lui demande s’il y a des bus pour MYRE, à quelle heure, où ils se prennent et surtout si les chiens sont acceptés dans les transports. Elle me dit que bus il y a mais pas avant le soir. Où, c’est devant son bureau. Les chiens, elle ne sait pas s’ils sont acceptés. Elle me dit que le bus ne va que jusqu’à MYRE et ensuite c’est à pied ou en taxi qu’il faudra rejoindre NYKSUND.

Je lui demande de se renseigner si un taxi ferait le trajet, combien il nous prendrait mais surtout s’il prendrait un chien. Très gentiment elle appelle un taxi. C’est OK pour la course et pour le chien pour environ 1000 NOK soit 100€. Tant pis !

En attendant le taxi, nous nous reposons sur le banc au soleil. J’en profite pour brosser un peu Eden avant qu’elle ne monte dans le coffre du taxi.

Nous attendons environs ½ heure avant que le taxi ne nous prenne. Il est 15h45 lorsqu’il nous charge. Très gentil, il fait monter le chien dans le coffre. Nous engageons un peu la conversation mais pas longtemps car notre niveau d’anglais est très restreint. Il est 16h15 lorsqu’il nous dépose devant le camping-car. Je lui règle sa course qui sera en définitif de 710 NOK. Finalement c’est moins cher. Tant mieux.

C’était tout de même une belle journée si nous enlevons le fait que nous avons mal interprété le trajet concernant la boucle. J’ai retrouvé une documentation concernant la randonnée, dommage que nous ne l’ayons pas lu avant car elle disait ceci :

« DRONNINGRUTA est un sentier balisé d’environ 15km. Cette boucle de 5 à 8 heures a été élue par vistnorway.com en 2015 comme une des 10 randonnées les plus spectaculaires de Norvège. Elle relie les 2 charmants villages de pêcheurs de STO et NYKSUND. Il est préférable de partir de STO puis de longer la grève jusqu’au col de NYKSUND. De là, on peut soit descendre sur NYKSUND, soit retourner sur STO en passant par la montagne ou revenir directement à STO par la plage. Le point culminant de la boucle est le FINNGAMHEIA (448m). Attendez-vous à devoir traverser des zones à sols varié où alternent rochers, cailloux, terre battue et marécages. Certaines parties sont abruptes mais sécurisées par une corde. Il s’agit d’une randonnée pour personnes ayant plutôt une bonne forme physique et habituées aux altitudes moyennes. Sentier Rouge-difficile »

En arrivant, séchage d’Eden qui part se coucher sans demander son reste. Quant à  nous, nous changeons pour ne pas attraper froid. Nos vêtements sont mouillés entre la transpiration et la pluie. Je prépare un café et un petit encas.

 Il est déjà 18h et au bout d’un moment, Gérard sombre dans un sommeil réparateur. Pour m’occuper, je mets mon journal à jour et je sors prendre l’air. Je tombe sur un camping-cariste breton qui m’interpelle. Nous discutons un moment au soleil. J’aperçois Gérard qui se réveil.

Il est 19h15, nous décidons de quitter NYKSUND et de nous avancer un peu. Sous le soleil, nous prenons la route qui longe les fjords. La vue est toujours aussi belle. Nous circulons entre montagnes boisées verdoyantes ou dénudées où s’accrochent encore quelques plaques de neige. La côte est escarpée, des îlots rocheux ou verdoyants sortent de l’eau çà et là. Tout le long de cette côte des maisons accrochées dans des endroits complètements improbables. Le soleil qui joue avec les nuages s’en donne à cœur joie. Vert foncé, vert clair, vert sombre, bleu turquoise, etc ……

Vers 22h45 Gérard en a marre et nous décidons de trouver un coin pour la nuit. Pas facile sur cette route étroite entre montagnes et fjord.

C’est à STOKMARKNES que nous trouverons une aire de pique-nique à proximité du pont qui enjambe le fjord et qui relie l’Ile d’HINNOYA à l’ILE D’HADSELOYA.

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Ce sera un bivouac avec vue sur les montagnes enneigées de l’ILE D’HINNOYA et le fjord d’HADSELFJORDEN.

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21 juin 2017

STOKMARKNES – ILE D’HADSELOYA

Ce matin, le temps est couvert. Les montagnes ont toutes le nez dans les nuages. La température dans le camping-car est de 19°. Par contre dehors, un petit vent froid et une température de 13°.

Du coup, pas motivés pour se préparer. Nous en profitons pour faire le point de notre trajet. Nous allons essayer de prendre un ferry à STOKMARKNES afin d’arriver à HANOY sur les LOFOTEN. Ainsi, nous serons au début du TROLLFJORDEN que nous voulons voir et nous éviterons des A/R inutiles en camping-car.

Nous nous rendons donc au port de STOKMARKNES et plus particulièrement au point INFO TOURIST. Comme d’habitude, c’est moi qui m’y colle. Je me renseigne sur la possibilité de passer sur HANOY. L’hôtesse m’explique que c’est possible mais uniquement pour les piétons. Nous revenons donc à notre planning initial. Nous prendrons le ferry à MELBU.

L’Ile d’HADSELOYA est l’île la plus au sud des VESTERALEN. C’est le point de liaison avec les îles LOFOTEN. De là, un ferry assure la liaison  avec le port de MELBU et le port de FISKEBOL (LOFOTEN).

Sur notre trajet, nous faisons un petit arrêt à l’église d’HADSEL qui est toute en bois et qui possède un magnifique retable.

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Malheureusement, elle est fermée. Tant pis ! En Suède toutes les églises étaient gratuites et ouvertes. Ici en Norvège elles sont toutes fermées et lorsqu’elles sont ouvertes, elles sont payantes.

Il recommence à pleuvoir. Je commence à trouver cela un peu lourd, Soleil, pluie, soleil, pluie. On se croirait en Bretagne !!!

Un peu plus loin, nous faisons un nouvel arrêt photo. Nous sommes surpris de la végétation luxuriante de l’île. Tout est vert.

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Nous commençons à voir quelques fermes en bord de fjord.

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Nous arrivons à MELBU. A l’entrée, une aire de service camping-car est signalée. Nous en profitons pour faire le plein d’eau et vider nos cuves avant de passer sur LES LOFOTEN.

13h4O, nous sommes au port de MELBU. Il y a déjà pas mal de monde. Gérard prend sa file. Nous sommes dans la 2.

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Il descend voir les horaires, prends quelques photos et déjà nous voyons arriver notre ferry.

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Finalement, nous n’attendrons pas longtemps. L’embarquement se fera certainement dans la foulée. Le ciel est très chargé  Je ne pense pas que nous pourrons profiter pleinement du paysage pendant la traversée.

Le temps de faire ses manœuvres de débarquement et d’embarquement, il est 14h lorsque nous quittons les quais de MELBU. La traversée doit durer 25 mn. Nous laissons Eden avec le camping-car dans la soute et nous montons dans les salons. Le temps de s’installer, la pluie se met à tomber à seaux et la brume tombe. Impossible de profiter du paysage pendant la traversée.

14h25, le port de FISKEBOL est en vue. Malgré la pluie et le mauvais temps nous apercevons le paysage un peu dantesque compte tenu du temps. De gros îlots rocheux que notre ferry contourne pour s’engager dans le port. Face à nous, des montagnes sombres, anguleuses, hérissées sur l’horizon.

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Loin de rebuter, cette première vision nous laisse présager des paysages grandioses.

Nous arrivons sur les ILES LOFOTEN qui se composent de 6 îles. AUSTVAGOY, VESTVAGOY, FLAKSTADOY, MOSKENESOY, VAEROY et ROST.

14h30 nous touchons le quai et c’est le débarquement sur LES LOFOTEN et plus particulièrement sur AUSTVAGOY. Le bateau est loin d’être plein. Nous débarquons sous la pluie

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et un sentiment de frustration de ne pas pouvoir profiter de cette arrivée grandiose ni de pouvoir la photographier.

Nous prenons la route de SVOLVAER car FISKEBOL n’est qu’un terminal de liaison par ferry mais au milieu d’un paysage magnifique.

Toute la route qui mène à SVOLVAER donne envie de s’arrêter. Des montagnes qui tombent dans le fjord, tantôt verdoyantes, tantôt grises où des plaques de neige persistent, avec des crêtes hérissées qui se perdent dans les nuages. Au pied des montagnes un peu plus loin des prairies vertes où se perdent des maisons. Elles paraissent minuscules face à ces géants. Je suis séduite. Entre 2 averses, nous faisons malgré tout quelques photos. Plus nous avançons, plus le mauvais temps à l’air de vouloir rester sur FISKEBOL pour lui donner cet air inquiétant.

Quelques km plus loin, un point de vue est aménagé au milieu des rochers. Des passerelles en bois nous permettent de jouir de ce paysage.

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Nous dominons l’AUSTNESFJORDEN. C’est grandiose. Nous n’arriverons jamais à décrire ce que nos yeux voient. Notre appareil ne pourra jamais mémoriser ce que nous voyons.

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Il faut juste y venir, admirer, apprécier. Nous sommes fans à jamais de cette diversité de paysages et surtout de cette majesté que nous impose la nature.

SVOLVAER

Nous trouvons à nous garer dans une petite rue transversale, à proximité du centre. Nous partons à la recherche du point I TOURIST pour récupérer tous les renseignements que nous voulons. Pour une fois, nous avons de la chance, l’une des hôtesses parle français. Ouf ! Ça repose un peu. Elle nous donne toutes les infos, plans de la ville et carte des LOFOTEN. Gérard trouve même son sticker du drapeau norvégien. Elle nous renseigne et nous conseille sur les sorties bateau pour le fjord TROLLFJORDEN et nous bloquons 2 réservations pour le lendemain 13h30 avec à l’appui la météo qui devrait être clémente.

Lorsque nous sortons du point I, le soleil est ressorti et il fait bon au soleil. Gérard a faim. Nous nous arrêtons prendre un petit encas à une terrasse et au soleil.

Puis, nous partons à la découverte de SVOLVAER. C’est une petite ville portuaire qui s’étend sur les rives du fjord, entourée de montagnes magnifiques. Malheureusement beaucoup de constructions modernes gâchent le paysage. Nous flânons sur les quais

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et nous arrivons devant MAGIC ICE. Pour finir nous nous laissons tenter.

MAGIC ICE est un bar glacé installé dans une ancienne usine de congélation de poisson. Avant d’y pénétrer, on nous équipe de grosse cape à capuchon pour nous protéger du froid. C’est un endroit pour se détendre avec des lumières tamisées.

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On y sert un cocktail dans un verre en glace.

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Le bar, les banquettes et les tables sont tous en glace. Les banquettes sont recouvertes de peaux pour protéger du froid. Sur le bar, pour éviter les glissements, des tapis antidérapants.

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On y trouve d’immenses sculptures en glace évoquant la vie des LOFOTEN.

L'Hurtigruten

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Les oiseaux

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La pêche

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Les séchoirs à poissons

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1 sculpteur est en train de terminer sa sculpture

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et un autre essaie de mettre en place des blocs de glace pour en commencer une. Il fait un froid glacial. L’expérience est marrante. Nous prenons le temps de quelques photos.

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En retrouvons l’extérieur avec plaisir et nous avons une impression de chaleur.

Nous poursuivons notre flânerie jusqu’à l’église. Encore une fois fermée et payante.

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Le détour ne nous a pas trop coûté car elle est située sur le chemin de retour au camping-car.

Nous  partons à la chasse pour trouver une petite place pour la nuit. Nous passons de l’autre côté du port grâce à un petit pont. Nous nous retrouvons sur une zone rocheuse, étroite et sans issue où s’étendent d’anciennes RORBUER ou cabanes de pêcheur peintes en rouge.

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Entre chaque cabane des poissons sèchent

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Sur les façades des rorbuer en décoration des poissons séchés

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Pour infos c’est le roi OYSTEIN qui ordonna la construction du premier RORBU en 1120 pour éviter que les pêcheurs ne continuent à dormir sous leurs barques renversées. 

Sur les quais, dans le fond, nous apercevons des SJOHUS ou maisons de la mer.

 

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Ce sont des bâtiments peints en rouge et tout en longueur. Les SJOHUS étaient construites sur les quais du port, le poisson y était débarqué et les employés y vivaient.

Des séchoirs à poisson dégagent une odeur pas très agréable et surtout persistante.

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Pas question de passer la nuit ici. De toute façon le promontoire est très étroit, la route passe entre les rochers et les places pour stationner un peu dangereuses.

Nous décidons de sortir de la ville et de trouver quelque chose de plus tranquille. Nous faisons quelques km et nous apercevons en contre-bas de la route un parking face à une petite plage et au milieu de la verdure. Ce sera parfait pour la nuit. Hélas, d’autres camping-cars auront la même idée.

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Une fois posés, nous partons pour la traditionnelle balade avec Eden mais cette fois au bord de la plage et de la lande.

.

 

 

 

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Norvège 2-3

Norvège 3-8

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